John Fitzgerald M@cron

 

Unknown

Bon allez, c’est parti… (jusqu’à quand ?)… On va en bouffer du M@cron !

Sans déconner… Paris Match aurait décidé de marquer une pause. Sept couv’ en un an, un record ! Les salons de coiffure de Romorantin vont se retrouver en manque… Pas cool !

Bon, allez, allez… flashback, retour sur ce début de règne…

Suspense insoutenable, Quel PM ?… waouhhh surprise, les rumeurs bruissaient… même au Havre, ils savaient… Macron nomme « Edouard aux mains de l’argent » et lâche sa petite bombinette à fragmentation de la droite…

A part JLM qui fait de la résistance, le job est déjà fait à gauche, merci…

Bon alors, re-suspense insoutenable… Quel gouvernement ? C’est quoi la nouvelle recette ?… Merde, la photo ratée… Parité, ministère des femmes ? euh…

Bon, la droite tient la caisse. La gauche fera des poèmes… une éditrice à la culture, ça l’ fait non ? Les vieux barbons sont bien là, Ministres d’État Mazette… Ah Collomb et ses larmes… que d’émotions… ah Bayrou, enfin, on va lui laisser nous moraliser la vie politique, chouette non… Allez, allez.. le renouveau, on y croit !

Ah j’oubliais le meilleur… Mr Ushaia himself et son gel douche bio, « The prise de guerre » pour ne pas oublier l’écologie… la fonte des neiges… le diable se niche vraiment dans les détails… Les paris sont ouverts… On fait comment avec le nucléaire les gars ? Nicolas, tu la poses quand ta dem ?

Bon allez, allez… en marche… on the road again… Allez, passe-moi mon jet… vite, on file faire allégeance à Angela, Reine d’Europe… Allez, on pousse au Mali pour jouer au chef des Armées sur un théâtre extérieur… on la refait ? on la double ? Oups, une petite boulette à signaler… Merde, on n’a pas le droit de choisir les journalistes comme ça… Font chier avec le liberté de la presse…

Mais bon, je n’y comprends rien… Trop facile de se moquer !

Allez, allez… on se relâche pas, on a des législatives à préparer… On avait dit 577 ? Au final, d’accord, il en manque plus d’une cinquantaine. On ménage Pierre, Paul et Jacques… Pas grave… C’est la nouvelle politique… y’a toujours moyen de moyenner non ?

Mais bon, décidément, je n’y comprends rien. Ce n’est pas cela le plus important… Le RENOUVEAU… La société civile qui prend les commandes… super… vous et moi… ? Euh, non, pas tout à fait… Observons de plus près la liste des marcheurs intronisés… les professions OK… beaucoup de libérales… hum… hum… très peu d’ouvriers… ah bon bizarre, bizarre… Le macronisme possèderait-il déjà sa sociologie de nouvelle classe sociale : cette France hautement diplômée, déjà arrivée aux responsabilités. Les « heureux de la vie », cette race magnifique dont on ne voudrait pas ternir la joie avec les embarras des pauvres. Ceux qui, protégés des tracas du vivre-ensemble sentent bons et aiment l’Autre. Les chanceux de la vie, ceux qui la réussissent.

Pas grave ! De toute façon, les futurs néo-députés on s’en fout un peu parce qu’ils n’auront pas grand chose à faire dans l’hémicycle… Bien verrouillé, le pouvoir restera plus que jamais en lieu sûr à l’Élysée. En « renouvelant » la classe politique, M@cron s’offre aussi – spécial dédicace au Général – la garantie de députés aussi dociles qu’impuissants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vas-y Manu !

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La longue marche

Au Ma©ron ou au brun, oui, j’ai préféré le blanc… Il fallait pas louper l’occase (peut-être une première et dernière fois dans ma vie de citoyen)… C’était joyeux et léger… un vote électronique en plus sans peur et sans douleur… et vous, comment ça s’est passé avec les pinces à linge ?

Alors, alors… La France s’est donné un président de 39 ans ! Effet woauhhh garanti, quel beau message envoyer au monde… la France, les lumières… la belle histoire… qui achète ?

Allez, intéressons nous au petit Ma@cron « portraité » dans Libé…

Un peu de storrytelling…  A « son ascension éclair en usant de sa capacité à séduire, quel que soit son interlocuteur » à « l’admiration de sa personne servant de dénominateur commun à tous ses rapports humains ». « A cet enfant joyeux, à la maturité précoce et au goût prononcé pour la lecture et le contact avec les adultes ». A ce garçon « si chaleureux, si tactile, jamais pontifiant, toujours d’humeur égale », qui tape dans l’œil du professeur d’histoire puis dans celui de Brigitte, l’héritière de la famille Trogneux, connue dans toute la région pour ses chocolats et ses macarons et qui enseigne le français à La Providence. Une femme épatante avec qui la « complicité intellectuelle » devient vite « proximité sensible ». A cette relation sulfureuse qui lui vaudra son exil à Paris (attention les versions divergent)…

Tout le monde dort… ? Bon OK, j’accélère !

Où en sommes-nous ?… Ah oui… Les grandes écoles (tiens, il se plante deux fois à Normale Sup)… L’ENA, l’inspection des finances cette « autoroute des élites »… Tennis, piano au conservatoire : une éducation bourgeoise, un peu hors du temps… Les WE au Touquet… tout ça, tout ça… Et après ? Ah oui… La commission Attali et ses cocktails à Neuilly où le petit chanceux croise les gens qui comptent (sic), le détour (arghhh) par la haute finance (2,5 millions d’euros ses revenus bruts en dix-huit mois quand même).

Et la politique dans tout cela me direz-vous ? En 2006, Manu prend sa carte du PS à la section culture du 11ème arrondissement de Paris (personne ne l’a jamais vu distribuer un tract)… Après avoir refusé d’intégrer le gouvernement Fillon, il accepte en 2010 de rejoindre l’équipe de campagne de Hollande qui pointe à 3%… Macron devient vite la cheville ouvrière du « groupe de la Rotonde », du nom de la brasserie de Montparnasse où il a ses habitudes. Après, après… on connaît… c’est l’ascension fulgurante, le passage au ministère de l’économie où il essaie de piquer la place à Sapin, le jeu de billard à 3 bandes avec Hollande, Montebourg, et Vals puis la démission soigneusement mis en scène du gouvernement, la fondation dans le plus grand secret de son mouvement, etc…

Allez, allez… Deux petits verbatim en prime pour conclure notre séquence portrait : « Macron est une boule à mille facettes. En fonction de l’angle, on ne voit pas la même chose mais d’où qu’on regarde, ça brille », résume un conseiller de Bercy. « Macron c’est Moïse, quand il avance, la mer s’ouvre et se referme derrière lui ». Prophète ou illusionniste ?, s’interroge un socialiste. Que le premier qui voit les pains se multiplier lève la main.

Flashback

Ahhh la soirée TV… allez, fidèle au service public pour l’occasion… Pujadas et Léa se lèchent les babines… Delahousse (c’est quoi ton secret brushing ?) qui teste un peu de réalité virtuelle, la commande à la main pour nous introduire dans le bureau de président et réinventer notre expérience de téléspectateur…

Bon tu as les pop-corn chérie ?… On est prêt… Allez, encore un énième passage dans les QG de campagnes… Les commentateurs nuls qui meublent… Hey, Hey… On connaît déjà le résultat, c’est facile à voir à l’image… Les frontistes qui font la gueule, les drapeaux qui s’agitent sur l’esplanade du Louvre… OK c’est bon… 5, 4, 3, 2…

Merde j’ai perdu mon pari… J’avais pronostiqué 57/63… C’est J (14 ans) qui a gagné avec 62,1 %… Et vous, vous aviez parié quoi ??

Journalistes en tête, tout le monde à l’air content, à part les frontistes qui font encore plus la gueule… Marine (attention faut pas dire Marine pour pas la dédiaboliser) expédie la première les affaires courantes… Attention, règlements de comptes au Front ! Sa nièce rôde son sourire carnacier mais faut pas trop que ça se voit non plus… A oui, OK voilà une info, exit le Front place à un nouveau mouvement qui veut faire des alliances (avec qui ?)…

Écoutons les premières réactions du premier plateau… Tiens, les mêmes qu’au premier tour : Bayrou qui s’y verrait bien mais qui l’aura pas mais qui a quand même négocié 90 circonscriptions pour son Modem, Colomb (comment on le faire taire ?), Barouin en parrain de la nouvelle famille des républicains qui fait déjà fumer le flingue, des « macronistes de la première heure mais pas connus nouvelles figures qui vont renouveler la classe politique », le porte parole de Mélenchon qu’il faut calmer en urgence, etc… Allez, allez Léa ! Place au direct…

Roulement de tambours, sonnez trompette… Le premier discours du nouveau président… Merde y’a un problème de son… Dégagez-moi la maquilleuse… Allez, on meuble, pas le temps de lancer un nouveau débat… c’est bon… on y retourne…

Et merde, le président a les yeux rivés sur le prompteur… Merde, qu’est qu’il fout le réal, y’a pas un autre axe pour qu’il regarde la France dans les yeux… Manu de France nous la joue bien grave, bien solennel, genre allez j’arrête la déconne, voyez comme je suis habité par la fonction présidentielle, je sens la charge sur mes épaules… On dirait un enterrement…

Allez, place au direct…

Retour sur le plateau… Un premier tour de table rapide… Alors, vous l’avez trouvé comment ? C’est autre chose que la Rotonde non ? On s’essaie déjà à définir le « macronisme »… Au fait, on dit comment Macronien, macroniste ? Bein, je sais pas Léa…

Bon allez, la soirée avance, les résultats s’affinent. Brice Teinturier nous délivre son analyse… Tiens bizarre… Il ne nous dit pas que ce vote trace une ligne bien nette entre deux France désormais frontalement et sociologiquement opposées. Que les vieux concepts marxistes de classe sont bel et bien de retour… Bon OK, il concède du bout de ses lèvres pincées les records d’abstention (25,4 %) et de bulletins blancs. Ah oui quand même… Pas moins de 11,5  % des votants ont déposé un bulletin blanc ou nul. Ah oui, 4 millions d’électeurs (traîtres à la Patrie ?) se sont déplacés pour exprimer qu’ils ne voulaient voter ni pour l’un ni pour l’autre.

Allez, allez, on renouvelle les plateaux… Tout le monde est déjà dans les législatives… Bon, voyons voir… hum… qui va aller à la soupe ?… Le Guen oui, il y va… Najat Vallaud-Belkacem, non, elle préfère rester droite (?) dans les bottes du PS (quel PS ?)… Et à droite, ils s’en sortent comment ?… Coppé et Woerth (merde, je croyais qu’ils étaient morts) jouent les gardiens du temple LR (faites gaffe les gars, ça va tomber)… Estrosi, ahhh Estrosi… Le roi de l’embrouille… Une sorte de «festival off» a commencé… Plusieurs ténors de la droite, comme Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-Pierre Raffarin et Edouard Philippe, se disent prêts à travailler avec le nouveau président…

Super… la séquence moto… c’est chaud… super chérie… on visite Paris … Regarde, y à des parisiens dans les rues… on arrive déjà ?… Pas même un petit accident dans le dernier virage avant d’arriver au Louvre, les cons !…

Attention, séquence émotion… Refais-moi le brushing… En extérieur, Delahousse a pris de la hauteur… Il surplombe l’événement et va faire le lancement… Allez, une petite comparaison avec Bonaparte, jeunesse oblige… Ca mange pas de pain… Perlin pin, pin

A y’est ! Il arrive dans une scénographie tirée au cordeau… Seul (Brigitte, Brigitte !)… Il marche seul… Il a mis un pardessus en cash-mire (ah, ah), Fait pas chaud ce soir… En mai fais-ce qu’il te plaît… tu parles… tu trouves pas qu’il a des grands pieds… Mais non, c’est parce qu’il est petit et que la cour est grande… On voit ces semelles qui se relèvent un peu trop… Putain, c’est une longue marche… Bon OK il l’a bien cherché… en marche (ah, ah…) Profites Manu, profites… Au fait, tu crois que ce sont des Berlutti ?… On pense à Dumas… euh, y’aurait pas un peu de Mitterrand dans ce nouveau M@cron là ?

Notre coach à tous ?

Il monte sur l’estrade… Emmanuel le Messie, Emmanuel le Conquérant, on hésite… Juste dans l’axe de la pyramide, la symbolique est forte Léa non ? On pense plutôt à Napoléon… Pas grave, ca reste dans la famille… L’histoire, la grande histoire, avec un grand H coco !… Quelle histoire on nous raconte… ?

Ah enfin, un discours plus incarné… Revoilà le Macron du Zénith… Le Macron offensif et punchy… Celui de l’entre deux tours qui a osé dégainer les rescapés de la déportation, qui a fait tonner la Grosse Bertha mémorielle pour bien faire flipper…

Allez, petit détour par l’esplanade… Ambiance boite de nuit… Fais gaffe à tes témoins Jeff… Oui, un enfant en bas âge sur les épaules, ou un noir c’est bien aussi (un peu de diversité quoi !)… Ah oui, super celle là… Elle nous parle d’optimisme… Bingo ! Elle nous dit que Manu nous propose une thérapie de groupe…

Allez dernier retour sur scène… La photo de famille… Brigitte, impeccable, bien tirée… les enfants… bien aussi… façon Trump… Mais c’est qui le mec dernière avec sa casquette qui se marre derrière Manu ?… Ah un gérant de pizzéria de Nantes qui passait par là… C’est bon ça… une nouvelle star est née sur les réseaux sociaux… Pas belle la vie ?

Voilà, On y est ! Après « start-up nation », voici M@cron notre nouveau coach… Celui qui va proposer la méditation en pleine conscience à cette France pleine de tension la bougresse qui a (encore) du mal à lui donner son adhésion.

Vas-y Manu ! Rendez-vous aux législatives !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Non je ne voterai pas M@cron !

 

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OK, il faut prendre la parole…

Au Ma©ron ou au brun, oui, je préfère le blanc…

Oui, l’espace de quelques secondes dimanche 23 avril 2017, oui j’y ai cru… Oui j’ai fait un début de haka devant mon poste de TV convaincu que « mon » cheval, revenu du diable Vauvert, allait coiffer les favoris (ou au moins l’un d’entre eux) sur le fil et qu’il serait finaliste au nez et à la barbe de tous ceux qui préfèrent le familier aux vertiges de l’inconnu…

Oui, j’ai espéré que la France ne rate pas son RV du jour avec son destin… Pour en finir (enfin) avec cette 5ème république « naphtalinée », cette monarchie présidentielle et son système nécrosé tout juste bon à produire du vote FN.

Et bien non… Place au sourire bien blanc du jeune « Mozart de la finance » et à la « double Pen » prête à jouer son rôle d’épouvantail de pacotille, une composition apprise depuis sa tendre et très chère enfance sur les genoux de son gentil papa… Et à nous rejouer en boucle sa petite pièce de théatre guignolesque.

Ok, certes il y eut ce petit moment de (re)jouissance de voir rapidement le triste sire Fillon se parer (waouhhh) d’un masque de circonstance sans pour autant avoir l’élégance de ses costumes et disparaître à jamais du paysage politique français qu’il a contribué à polluer avec un bel acharnement. Impossible de ne pas penser à ce moment-là avec un sourire sardonique à la tête de son épouse « Pénélope la galloise », seule dans le manoir familial face à son bol de soupe (bio) maugréant « tout ça pour ça » !

Allez, allez… Vous avez bien pourri la campagne ! A défaut, de rendre les bons costumes, rendez l’argent !

Et puis après, une fois les résultats consolidés, il a fallu assister au spectacle du champion qui se fait attendre et revivre le simulacre médiatique de circonstance (ah les motos et les feux rouges grillés plein pot), comme si c’était déjà la victoire Manu alors que tu as à peine 24% des votants et combien de votes utiles pour déjà faire rempart à l’épouvantail de pacotille. Ah mais ou mais c’est bien sûr Brigitte, la nouvelle Marianne et ses multiples couvertures de magazine, notre première dame capable à elle seule de redonner le moral à toute la profession de chirurgiens esthétiques, déjà au téléphone pour reconstituer leur stock de botox (putain 5 ans !)…

Observons l’image de ce couple que certains osent comparer au « chicissime » couple Kennedy. Avec sa gueule de jeune communiant qui aurait déjà vendu pas mal de bagnoles, n’entendez-vous pas l’enfant intérieur de Manu crier à maman Brigitte « J’ai peur que tu ne m’aimes plus si je grandis » !

Et puis sur les plateaux TV, sans la moindre pudeur, déjà le bal des prétendants… L’ineffable et matois Bayrou (spécial dédicace au berger pyrénéen Jean Lassalle et sa belle utopie) qui a acheté de l’action Macron au bon moment et entend bien toucher les dividendes. Et Gérard Collomb, ex-premier signataire et animateur de la motion « L’espoir à gauche, fier(e)s d’être socialistes » au congrès de Reims qu’on ne risque pas de confondre avec Christophe tant son esprit d’aventure se résume à changer de champion au grès du vent des circonstances…

La veille garde est de sortie… Non, nous ne prendrons pas en marche… ce train-train là… ! Stop au foutage de gueule ! On c’est déjà largement fait… euh… avoir…

Ah oui j’oubliais… Le dîner à La Rotonde… Ah oui… attention symbole ! Rive-gauche/Rive droite… clin d’œil appuyé, venez-à moi les caméras… vous saisissez… Tiens amusons nous : comparons le prix de la sole (48 € vs 86 €) du Fouquets… Ah oui..; euh…Une addition de (seulement) 7 000 € pour 140 couverts… je sors ma calculette…… on avance… c’est cool non ? Les forces progressistes sont en marche… Et le visqueux Jacques Attali, plus bernique que jamais en recherche de son nouveau rocher et des futurs bons de commande qui se fera répudier ! Oups, loupé ! So sad…

Alors, alors…

Comme il avait fallu un temps être Charlie à tout prix, il faudrait maintenant se précipiter comme un seul homme, au nom du Front Républicain, pour voter M@cron, cette créature élevée sous la mère Hollande, pôvre benêt malfaisant qui avait désigné la finance comme ennemi number one et qui n’aurait pas compris ce qu’il enfantait… Il paraîtrait même qu’il n’aurait pas vu la traîtrise arriver. Ben ça alors… A moins que…

Alors, alors… Il faudrait perpétuer à nouveau l’histoire dominante… euh.. l’histoire des dominants… Non, désolé ce sera sans moi… on m’a déjà fait le coup… Chirac qui nous a pris pour des pommes, tout ça… tout ça… vous vous souvenez… 2002 – 2017… Pas tout à fait la même situation non ?… Demandez un peu aux démographes, ils vous expliqueront…

Allez, allez, merci bien, à l’heure intime du choix (en avons-nous un ? lequel ?), nous n’avons ni leçons ni consignes à recevoir de quiconque…

Pour les insoumis, les options sont ouvertes : Macron, blanc, abstention… Une seule est exclue avec force « Pas une voix pour le Pen »… Et JLM a bien raison de ne pas céder à tous ceux qui veulent lui faire jouer le rôle qu’on lui assigne. Avec au premier rang, le « maître des horloges » qui se pense déjà comme le roi soleil. L’ancien banquier dont le carnet d’adresse fait déjà office de Who’s who qui a déjà fait allégeance à Angela Reine d’Europe et nous prépare un « buiseness plan » d’enfer. Comment pourrait-il comprendre que toute notre énergie de citoyen est déjà investie dans la création de nouvelles formes d’actions, hors partis et hors institutions.

Non, je ne voterai pas Ma©ron et son projet de « Start-up nation », cette nouvelle marque employeur dont il sera le manager idéal, capable de parer la servitude de belles et fortes valeurs humanistes.

Oui, j’assume. Mieux, je fais même l’éloge du risque…

Oui, je préfère le blanc…

Le blanc de la page sur laquelle nous pourrons co-écrire une autre histoire, celle où chacun deviendra acteur de sa vie, celle où l’on peut préférer attendre l’improbable plutôt que de se résigner à perpétuer morbidité et exclusion.

« Si tu ne crois pas à l’inespéré, il n’arrivera pas ! » nous dit Edgar Morin

J’ajoute : « L’acceptation de l’impuissance du moment nous ouvrira les portes de la vérité de demain ».

Non, je ne voterai pas Ma©ron

Rendez-vous aux législatives !