Arrêt sur Pub – Décryptage ludique de films publicitaires de 1968 à nos jours…

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Allez, allez… Contextualisons…

Petit clin d’oeil à mon ami Patrice Duchemin, sociologue de la consommation avec lequel nous avons développé plusieurs projets dont celui-ci.

Le concept

Simples, accessibles et constitutives d’une culture populaire, les images publicitaires ont la capacité de séduire le plus grand nombre par les souvenirs qu’elles suscitent au point parfois de réussir à devenir des référents communs à plusieurs générations. C’est qu’en sous-texte, la publicité nous parle de nous autant que des marques dont elle porte les signes. Nous renseignant sur nos perceptions liées à la consommation, la publicité marque aussi l’évolution de nos imaginaires.Interroger les images véhiculées par la publicité en les replaçant dans un contexte socio-culturel en perpétuel évolution est un exercice aussi instructif que divertissant. Regroupées par thématiques, les images de pub illustrent l’évolution de nos modes de vie et de leurs représentations.Se regarder dans le miroir de la publicité, une manière pour chacun d’entre nous de mieux se (re)connaître ?

la forme

Un programme court de 1’,30’’. Pas de long discours ni d’interviews d’experts…  Plutôt une expérience qu’un message… Courte et percutante,  la « démonstration » se fait à l’aide d’un montage d’extraits d’archives de pub entrecoupés de cartons de textes et/ou de bancs titres et/ou incrustations de mots clefs.

Identité graphique 

Esprit friendly rétro et graphisme moderne. Références : les premiers films de Méliès, les trucages de Jean-Christophe Averty, les cartons noirs et la musique du cinéma muet, la minute nécessaire de Monsieur Cyclopède de Pierre Desproges, les premiers films de Méliès.

le contenu

Le décryptage des archives de la publicité du fonds de l’Ina fait émerger les grandes évolutions socio-culturelles de notre société. Dix évolutions pourraient être particulièrement observées et donner lieu à de multiples sous segmentation à partir de mots clefs.

Moi nous

L’idée que ce que nous faisons chacun à notre niveau a des effets sur le collectif. Nous sommes tous reliés les uns aux autres. Solidarité, respect de la planète…

Multivies

L’idée qu’aujourd’hui celui qui n’a qu’une vie passe à côté de lui-même. Avoir plusieurs vies, c’est se remarier à 40 ans, c’est changer de métier, prendre des cours de théâtre ou d’art appliqué…

La mise en scène de soi

Il ne suffit pas d’être, il faut exister. Se singulariser sans y paraître. D’où l’importance accordée au look. Se faire remarquer tout en signifiant son appartenance à un groupe : là est la difficulté. Etre stylé devient plus important que d’avoir « bon goût ».

La tyrannie du cool

Une posture moderne. Ne pas se montrer affecté ou impliqué mais toujours un peu en spectateur du monde. Une mise à distance ironique entre soi et le réel. Paraître cool mais de façon très calculée.

La people attitude.

L’idée que si je ressemble à un people alors je le suis un peu… De l’importance de l’apparence pour l’être.

Les nouveaux signes de standing

La consommation a toujours été une réponse à la quête de standing. Hier, le standing passait par la voiture et le manteau de fourrure, aujourd’hui par les derniers gadgets électroniques et par les itbags.

La relation filiale

Mère-fille ou père-fils, les relations filiales nous parlent des mutations de notre époque. Les mères qui pensent faire jeunes si elles ressemblent à leurs filles. Les pères qui se projettent dans leur fils.

Le partage émotionnel

Eprouver des émotions, c’est bien ; les partager, c’est encore mieux. Comment les émotions s’exprimaient-elles dans la publicité ?

La conscience verte

Toute notre consommation est aujourd’hui imprégnée de « conscience verte ». Comment l’environnement intervenait-il dans la consommation « avant » ?

Les tribus

Les nouvelles technologies ont favorisé l’apparition de tribus. Comment les tribus étaient-elles représentées avant la diffusion de ces outils de communication ?

 

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