
« Je sais que nous allons entreprendre un périple jusqu’à une destination qui reste à définir en suivant une route que l’on ne peut déterminer à l’avance ».
(Michael White)
« Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse ne chanteront que la gloire du chasseur »
(Proverbe sénégalais)
Un court texte… une petite digression personnelle…
– J’aime les mots à doubles entrées… Les jeux de mots et les lapsus me semblent toujours savoureux. Dans les scénarios, j’aime le plaisir procuré par les fausses pistes, les mises en abîme. J’aime les blancs de l’intrigue permises par les ellipses, j’aime les fins ouvertes. Dans les films, j’aime les personnages ambigus et trouve que les happy-end (des films pour adultes) sanctifient souvent la peur du changement. En écriture, je raffole dangereusement des points de suspensions… J’ai aussi abondement recours aux guillemets pour contextualiser un mot et souligner son caractère incertain !
De manière plus générale, j’affectionne tous jeux conceptuels mettant en évidence l’envers et l’endroit de la même médaille ; Oui, nous avons le droit de penser tout et son contraire au même moment, merci à Edgar Morin et à son concept de dialogique !
J’aime l’approche orientale du yin et yang qui parcoure cette culture, j’aime l’idée des antagonismes complémentaires. J’aime l’idée d’inclusion, de la non-exclusion de termes contradictoires. J’ai envie de paradoxes et de complexité… J’aime la lumière entre chien et loup là où il se passe quelque chose d’impalpable, les entre-deux eaux et les moments de doute. Aux réponses, je préfère les questions…